Des cartes géographiques de Dunkerque et de Marseille ont été préalablement gravées et placées sur une surface lumineuse. Les trous percés de part en part laissent passer de la lumière. L’intensité lumineuse varie dans le temps, évoque le rythme de paroles.
Le code parle, le papier respire. Le code percé : un univers de points lumineux qui transforme les cartes. Comme les personnes rencontrées, comme les parcours qu’ils ont décrits, l’oeuvre est en permanente mutation : une surface perforée à la fois plane et profonde, organique et architecturale, calme et violente. Il est possible que le spectateur ait sa perception troublée, perturbée. La vision du motif crée par les aiguilles varie selon la place occupée face aux tableaux. La vision de droite sera différente de celle de face ou de celle gauche. De loin on ne voit pas la même chose que de près.
Parfois le spectateur se trouve devant une simple surface de papier percé, puis le code lumineux littéralement surgit de l’autre côté du papier, de là bas. Mais, comme il surgit dans l’élément de l’éclat, nul ne peut dire où se trouve exactement ce là bas. La lumière crée l’espace. La surface de papier est un écrin de lumière. Chaque obscurité est volume rempli de mémoire.
Texte, images et vidéo : Cléa Coudsi et Éric Herbin
Matériel et prestations d’Interface-Z
- Carte ZIP (prochainement disponible)
- Carte commande actionneurs