Eau là met le spectateur face à un élément naturel : l’eau. Aprés avoir entendu le son d’une corne marine, il aperçoit à la surface une image fantomatique. C’est l’image infrarouge de son visage, sa part d’ombre. Tel Narcisse, il s’étonne de ce reflet déconcertant qu’il tente de capturer avec la main. Mais l’eau se trouble et d’autres visages apparaissent, comme surgis du fond des abîmes. A chaque mouvement, les images et les sons s’accélèrent, jusqu’à ce que l’eau devienne feu puis lave. Un éclair interrompt l’expérience.
Texte : Université de Lille ; Vidéo : Le Fresnoy